Ah qu'est ce que c'était bien l'école avant mai 68 : les garçons étaient dans une école de garçons et les filles dans des écoles de filles.
les papas étaient en cravate tous les jours même le dimanche et les mamans faisaient la popotte pour bobonne en mijotant le pot au feu toute la journée...
la vraie vie.
un résumé sublime du retour à la norme que les gens d'aujourd'hui pensent mais en tenant un iphone à la main et une télécommande adsl de l'autre...
et les intégristes ils sont contents eux ils les ont leurs vrais écoles de garçons, mais sans filles de l'autre coté, les greluches manquaient plus que ça qu'elles s'instruisent !...
et quelle idée marketing : LE PETIT NICOLAS si on pense pas tout de suite au mari de Carla Bruni tout de suite...
sinon voilà un résumé très drôle des INROCKS (pour une fois) sur le "truc".
et en cadeau la video des vrais parents proprets du petit Nicolas lors de leur rencontre...
Gosciny for ever.
POUR INFO : l'ère RAFFARIN avait LES CHORISTES, l'ère SARKOZY à débuté avec ASTERIX3 et aujourd'hui Neuilly SA MERE et LE PETIT NICOLAS...
aux ETATS UNIS eux,
ils ont eu récemment HARVEY MILK...
Nul doute, Laurent Tirard est l’un des cinéastes français les plus audacieux de sa génération, de ceux qui osent s’afficher en marge et ébranlent sérieusement nos repères critiques. En effet, quoi de plus révolutionnaire que le port de la mèche catho de droite et des culottes courtes ? Quoi de plus subversif qu’une référence auxChoristes ? Produit hygiénique d’un monde sans poussières, Le Petit Nicolas n’est pas un film sur Sarkozy mais porte tout de même bien son titre : il ressemble à ce que l’on imagine de l’enfance de Xavier Bertrand et sape littéralement l’esprit de Sempé (et notre moral) à coups de sourires mielleux, de scènes tirées à quatre épingles et de dialogues récités comme de mièvres poésies. Difficile de ne pas y voir la réclame consternante d’un mode de vie réac, niaiseux et asphyxiant. Une valeur sûre en temps de crise !
Le
25 septembre 2009
- par Amélie Dubois
