aprés le coup de fil à POUTINE pourle felicité d'avoir truqué et niqué l'opposition russe pour gagné à la force du baton de policier sa ré-election au poste presque encore supreme de russie, SARKO reçoit lundi 10, le tyran Lybien venu signer le cheque des ses centrales nucléaires...
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Mouammar Kadhafi est le chef d’État de la Libye depuis 1969, date du coup d’état militaire qui l’impose sur le trône en interdisant le multipartisme.
Dans les années 80, il sera impliqué dans plusieurs attentats comme celui d’une discothèque à berlin en 1986, l’attentat sur un avion de ligne civil américain en 1988 qui explose à Lockerbie en Écosse (la Libye a reconnu officiellement sa responsabilité) ou encore l’attentat contre un avion français, le DC-10 d’UTA, reliant Brazzaville à Paris en 1989.
Plus “amusant”, le “général” a créé un prix des Mouammar Kadhafi des droits de l’homme qui a récompensé, entre autre, Fidel Castro, Hugo Chávez, Mahathir bin Mohamad (anti-sémite malaisien), Roger Garaudy (écrivain négationniste) ou le controversé Louis Farrakhan.
Mais voila, il semblerait que la Libye et plus précisement Mouammar Kadhafi soit à présent un ami de la France. On va même l’appeler Kadaf vu que c’est un pote maintenant. Et comme Kadaf est sympa et qu’il nous a rendu nos infirmières on va lui vendre des trucs.
Oui, ce n’est pas exactement nos infirmières, elles sont bulgares. Mais elles sont également européennes et toussa depuis le 1er janvier, bientôt elles payeront avec de la vrai monnaie, des euros et plus avec leurs pièces pourraves. Bref, la télé nous l’a dit, ce sont nos infirmières, Kadaf est trop cool de nous les rendre, alors vendons lui des armes.
Le gouvernement français, et Nicolas Sarkozy, qui se disent “fier d’avoir contribué sans contrepartie à la libération des infirmières bulgares”. Ils essayent de nous faire gober qu’il n’y a rien à voir entre leurs libérations, les supers contrats EADS et la future centrale nucléaire franco-libyenne. Bref, comme on n’est pas tous cons, on se doute bien qu’il y a eu un truc entre Cécilia, Nico et Kadaf. Il n’y a bien que Kouchner pour est suffisament naïf et ne pas constater qu’il y a de droles de coïncidences dans ces évenements.
En mai, Sarko est élu président de la république et félicité par “son frère” Arnaud Lagardère (qui possède, avec son groupe, 7,5 % dans EADS).
Le 12 juillet, Tripoli reçoit la visite de l’envoyée très spéciale de l’Elysée : Cécilia Sarkozy.
Le 16 juillet, la France fait avaler la nouvelle gouvernance d’EADS aux allemands, Angela Merkel est contente, Sarko encore plus.
Le 24 juillet, les 5 infirmières et le médecin bulgares sont enfin libérés après 8 années de détention (qu’on imagine très pénibles).
Une semaine plus tard, l’un des fils du dirigeant Libyen, Seif el-Islam, affirme, dans un entretien au journal Le Monde, que les accords de défense signés entre Paris et Tripoli ont joué un rôle décisif. Ces accords ont été signés le 25 juillet 2007 à Tripoli, lors de la visite de Nicolas Sarkozy au lendemain de la libération des infirmières.
Il faut qu’il soit bien culotté, le Sarko, pour annoncer qu’il n’y a aucun rapport entre la vente d’arme et la fourniture prochaine d’une centrale nucléaire à la libye et sa prestation à Tripoli. Les français ne sont pas si cons que ça… Sondage du 2 août : 64% des Français font confiance à Sarkozy.
laurent.guedon.org
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